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Il faut se lever tôt (ou se coucher tard) pour trouver les rues désertes à Poitiers. Le photographe profite de ces moments de calme pour offrir aux amateurs de photographies les clichés des rues tranquilles de Poitiers.
La rue n’est pas un simple espace de circulation des véhicules.
Elle est avant tout un lieu où les gens se rencontrent, se côtoient, se parlent, se saluent, se sourient, font connaissance et échangent quelques paroles en sortant de chez eux ou en faisant leurs courses.
La rue est un lieu de vie. Un espace de respiration et de pose dans la ville.
L’étroitesse des rues de Poitiers mainte fois décriée pour les difficultés de déplacement qu’elle occasionne aux automobilistes facilite cet échange entre les habitants.
Poitiers est un village où les gens se connaissent, c'est une ville médiévale fière de ses rues qui datent le plus souvent du moyen âge.
Au hasard des balades, certaines rues laissent entrevoir des monuments historiques de notre ville.
La déambulation pédestre est surprenante et judicieuse. Un restaurant gastronomique de la région!
Des passages discrets et secrets sillonnent la ville et offrent au promeneur des circuits insolites et inattendus.
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- Que trouve-t-on derrière cette porte ?
- Sûrement un sombre couloir, un escalier qui craque, une bicyclette qui couine, une horloge de Franche-Comté qui sonne…
- Ah bon ! Et pourquoi une pendule ?
- Pour entendre le temps qui passe…
Il y a aussi un annuaire téléphonique posé à même le sol, du courrier éparpillé sur le carrelage, une corde à sauter et une paire de lunettes…
- C’est bizarre une paire de lunettes, pourquoi derrière cette porte on laisse traîner une paire de lunettes ?
- Pour lire le courrier... le Bottin et bien d'autres choses !
- Le Bottin ça n’existe plus et le courrier n'est pas ramassé...
Mais c'est vrai une paire de lunette c'est utile pour la lecture !
Il y a autre chose derrière cette porte ?
- Oui ! Un troubadour qui joue de la vielle à roue et un ménétrier soufflant dans son chalumeau. Il y a aussi un chevalier médiéval sur sa monture caparaçonnée.
- Ah bon ! Et pourquoi tous ces gens ?
- Parce que nous sommes à Poitiers !
Et Poitiers est une ville d'art et d'histoire, on la nomme par exemple "la ville aux cent clochers".
Il y a sûrement autant de belles portes...
- Bon ! Mais derrière cette petite porte, il y a qui ? Il y a quoi ?
- Une souris, la petite fille de la corde à sauter et deux enfants verts
- Va pour la souris et la petite fille, mais les petits bonhommes verts j'en doute... ce sont des Martiens ?
- Non ! On raconte qu'au XIIème siècle en Angleterre, deux enfants verts sont apparus dans un village nommé Woolpit.
Ces personnages légendaires ont dû s'installer à Poitiers...Voilà tout !
Poitiers a ses secrets !
La VIELLE A ROUE
Un téléphone !
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Je vous propose une promenade au fil de l'eau où règne une douceur de vivre, une quiétude où sérénité rime avec tranquillité, immobilité et tout ça au cœur de la ville de Poitiers.
Une embarcation, une barque, un bateau, un canot, une pirogue, un vaisseau… UNE CARAVELLE !
Encore quelques instants de calme passés auprès de la rivière qui coule paisiblement sans se soucier de l’agitation de la ville toute proche.
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Que se passe-t-il du côté de la rivière ?
Le Clain est en crue…
Le spectacle est toujours impressionnant, cette masse d’eau débordant de son lit, venant envahir notre espace, nos jardins…
Nous rappelant que nous sommes en automne et que rien n’est immuable, tout peut changer en quelques jours.
Les précipitations de ces derniers mois ont fait gonfler le cours d’eau à 2,99 m, dépassant ainsi le niveau de la crue du 12 avril 2013 qui s’élevait à 2,83.
Le courant rapide et agité et le bruit tumultueux se fait entendre près de la rivière, amplifié par la présence des falaises environnantes…
Donnant au phénomène un aspect inquiétant et menaçant.
La situation climatique par moment nous offre des images plutôt cocasses...
Les animaux qui fréquentent et partagent avec nous la rivière, les canards colverts,les hérons cendrés, les oies domestiques, les gallinules poules d’eau, les martins-pêcheurs d’Europe se font discrets...
Les cormorans ont décidé de nous rendre visite cette année!
Le fort courant du Clain étant peu enclin à la navigation et à la « baignade », les volatiles se réfugient dans leur abri. Certains se regroupent près de la berge semblant attendre la décrue.
La balade sur la rive aménagée nous révèle un paysage toujours plaisant et fascinant.
Ce spectacle nous rappelle que nous sommes dotés d’un paysage extraordinaire et étonnant, conservons précieusement ce patrimoine environnemental.
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Elle est grande par sa longueur, en effet la Grand’Rue est l’une des plus longue et plus ancienne rue de Poitiers.
Cette voie suit le tracé du decumanus .La ville romaine était constituée à partir de deux axes principaux: le cardo orienté Nord-Sud et le decumanus orienté Est-Ouest.
Les visiteurs empruntaient la Grand’Rue après avoir franchi le Pont Joubert ils remontaient cet axe ou ils pouvaient rencontrer commerces et commerçants très nombreux suivant les époques.
Pendant cette période il n’y avait pas un seul pas de porte qui dans toute sa portion ne corresponde à un commerce. Ce fut toujours une rue très animée où règne un esprit particulier, comme l’atmosphère d’un village.
Elle est bordée de maisons en pan de bois, ainsi que d'étroites façades de pierre taillée ou de beaux hôtels particuliers.
Cette artère structure le plateau Pictave, dont elle a longtemps assuré seule les accès en direction de Parthenay, Nantes et autres directions du couchant.
Le sens actuel de circulation de la Grand’Rue nous mène de la place de Notre-Dame-La-Grande jusqu’au Clain.
Nous pouvons malheureusement constater le déclin du commerce, les magasins ferment les uns après les autres.
Les plus anciens magasins fermés sont les témoins d'une époque prospère révolue.
Loyer trop cher et les travaux dans la rue suscitant une baisse de la fréquentation de la clientèle pendant de trop longues périodes en sont peut-être les responsables, ou bien l’encombrement des voitures dans cette belle rue laissant peu de place à la libre circulation et le bien-être des piétons ainsi que des 2 roues moins envahissants.C'est désolant!
Le revêtement refait (en partie) notifie et annonce une voie partagée. L’est-elle vraiment dans la pratique ? La priorité avérée et incontestée des voitures suscite des tensions et des altercations entre usagers, maltraitant les piétons et les cyclistes à contre-sens.
La Grand’Rue reste une artère où s’installent durablement des artisans, antiquaires, des galeries, des restaurants et différents commerces, elle a un potentiel énorme qui semble échapper à la politique de la ville.
Nous aimons notre ville, humaine, pratique, avec ses services, sa vie...
Il manque à cette rue une pensée bien construite pour lui redonner toute l'importance qu'elle avait quand elle était le decumanus et refaire d'elle une rue commerçante florissante.
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